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Les ateliers "jardins thérapeutiques"

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ATELIER

JARDINAGE THERAPEUTIQUE

Le jardin a but thérapeutique est un espace extérieur intégré dans un établissement hospitalier ou para hospitalier (Centres hospitaliers, psychiatriques, éducatifs, pour cérébraux lésés, pour personnes atteintes d’autisme, âgées, vulnérables, fragilisées, dépendantes, handicapées, unités pour alcooliques …).

 

L’efficacité des jardins thérapeutiques est particulièrement reconnue aux États Unis et en Grande Bretagne. En effet depuis plus d’un demi-siècle, la pratique des « healing gardens Â», jardins de soins s’est généralisée aux États-Unis et la thérapie horticole est enseignée dans une dizaine de grandes universités. En France nous en sommes encore au stade expérimental. Mais de plus en plus de jardins de ce type voient le jour et une reconnaissance des bienfaits est doucement en train de se faire. Pour en citer quelques-uns le CHU de Nancy possède un tel espace, l’hôpital d’Arles, l’hôpital de l’institut Curie mais aussi des ehpad, des centres pénitentiaires…

 

 

 

Un jardin est un espace relié au vivant. On peut observer que « plus on s’approche du corps médical moins il y a de vivant. Il s’agit donc d’humaniser l’environnement quotidien des personnes résidant ou travaillant au sein des établissements hospitaliers et médicosociaux Â» extrait du 4 ème symposium des jardins thérapeutiques. Cet espace va embellir le quotidien des personnes résidant ou travaillant au sein des établissements hospitaliers et médicosociaux par son accès visuel. En allant au jardin le résident sort de l’enfermement, se relie à la nature, retrouve des repères temporels (le temps qu’il fait, la pluie, le vent, le soleil, et le temps qui passe, le cycle des saisons). C’est un espace tampon entre la vie dehors et l’espace médical.

C’est un espace fermé et sécurisé. Nous pouvons citer quelques règles de compositions de jardins thérapeutiques : installations de jardinières à hauteurs, non utilisation de produits chimiques, minimisation de l’utilisation d’engins motorisé (peu de gazon), mise en place d’éclairage, de bancs et d’abris, de pentes (pas d’escaliers)…

Le jardin propose une démarche sensorielle complète : visuelle (couleurs et formes des fleurs, mouvement des plantes dans le vent), kinesthésique (dur, tendre…), olfactive (parfums des fleurs, des plantes aromatiques, de la terre…), gustative (goût des plantes aromatiques, sucrée des fruits…), sonore (bruit du vent). Il permet le maintien de la motricité par l’activité jardinage et souvent sollicite la mémoire et ainsi fait ressurgir des souvenirs.

Enfin le jardin est source d’apaisement pour l’ensemble des personnes dans l’établissement : grâce à une diminution de l’agitation et de l’anxiété et à cette démarche sensorielle. Le lien au vivant retrouvé et le sentiment des résidents de se sentir utiles et actifs, contribueront à l’amélioration du cadre de vie de chacun et des liens affectifs et cognitifs avec l’entourage familial et soignant.

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